16 septembre 2025

Tomate : fruit ou légume ? Découvrez la réponse et son origine étonnante

tomate : fruit ou légume ? découvrez la vraie nature de la tomate, son origine surprenante et les raisons de ce débat fascinant, expliqué simplement.

Question sempiternelle dans les cours d’école comme sur les étals des marchés, l’identité de la tomate fait débat. Fruit pour les botanistes, légume pour les cuisiniers, elle jongle entre science, usage et droit. L’affaire s’est même invitée dans l’histoire avec un jugement retentissant aux États‑Unis au XIXe siècle. Et si le plus intéressant n’était pas de trancher, mais de comprendre pourquoi l’ambiguïté persiste, comment elle influence nos recettes, nos achats et nos jardins, et ce que la recherche en dit aujourd’hui. Ce guide explore la double vie de ce joyau rouge, de la fleur à l’assiette, avec des repères pratiques, des exemples concrets, des marques connues, et des astuces de pro pour mieux choisir, cuisiner et cultiver. Entre précision scientifique et bon sens culinaire, la réponse surprend autant qu’elle éclaire une foule d’autres « faux-amis » végétaux.

🔎 Aspect ✅ Réponse rapide 🧠 Pourquoi 🥗 Exemples 💡 Astuce
Botanique Fruit 🍅 Issu de l’ovaire d’une fleur et contient des graines Tomate, aubergine, poivron, concombre 🥒 Repérer la fleur → fruit pour classer
Cuisine Légume 🥗 Utilisé en plats salés, texture et goût Ratatouille, sauce tomate, salade 🥗 Penser à l’usage culinaire du produit
Droit Légume 📜 Jurisprudence US (1893) pour les tarifs douaniers Tomates taxées comme « légumes » 💸 La loi suit l’usage commun, pas la science
Santé 5 par jour 🍽️ Riche en vitamine C et lycopène Crue, sauce, soupe 🍲 Associer à un corps gras pour le lycopène

Pourquoi la tomate est un fruit ? Explication scientifique

En botanique, le terme fruit désigne la structure issue de l’ovaire d’une fleur qui protège et disperse les graines. À ce titre, la tomate est un fruit charnu, plus précisément une « baie » au sens botanique. Chaque loge interne, séparée par des cloisons gélatineuses, abrite des graines formées après la pollinisation. Ce critère ne tient ni au goût ni à la recette, mais à l’origine florale et à la présence de graines.

La famille des Solanaceae regroupe plusieurs « légumes » d’usage courant qui sont en réalité des fruits botaniques : aubergine, piment, poivron. Le contraste vient de l’habitude culinaire, pas de la biologie. En observant une fleur de tomate, on distingue un pistil au centre, entouré d’étamines ; après fécondation, l’ovaire grossit, la corolle tombe, laissant une petite cicatrice sur le fruit. La nature a tranché : la tomate est un organe reproducteur de la plante, donc un fruit.

L’anatomie de la tomate renforce ce diagnostic. L’épicarpe (peau), le mésocarpe (chair) et l’endocarpe (zone gélatineuse) s’organisent autour des graines. Même sans germination visible, le pouvoir de semence suffit à la classer parmi les fruits. À l’inverse, des « vrais » légumes botaniques comme la carotte (racine), le céleri (tige) ou la laitue (feuille) ne portent pas de graines.

  • 🌸 Indice n°1 : présence d’une fleur avant le fruit.
  • 🌱 Indice n°2 : graines viables à l’intérieur.
  • 🧪 Indice n°3 : structure en baie (peau, chair, loges).
  • 🍆 Comparables : aubergine, poivron, piment, physalis.
  • 📘 À garder : la science des fruits et légumes n’est pas celle de la cuisine.

Repères botaniques utiles au quotidien

Pour déterminer si un aliment est un fruit au sens botanique, trois questions simples suffisent : vient‑il d’une fleur ? Contient‑il des graines ? Est‑il conçu pour la dispersion de ces graines ? La tomate coche chaque case. Des exemples plus surprenants, comme la courgette ou le concombre (Cucurbitaceae), confirment la logique : ils naissent aussi d’une fleur et portent des graines, donc ce sont des fruits, même s’ils finissent en poêlée.

  1. 🔬 Observer la fleur puis l’ovaire qui enfle.
  2. 🧩 Chercher les loges de graines dans la coupe.
  3. 🌍 Comprendre la fonction : protéger et disséminer.
  4. 🧭 Ne pas confondre avec la catégorie culinaire.
  5. 📚 Consolider avec des lectures sur les bienfaits et variétés pour élargir le regard.

Conclusion provisoire côté science : la tomate est un fruit botanique, et cette définition ne dépend ni du sucré, ni du salé.

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La classification culinaire : pourquoi la tomate est un légume dans l’assiette

En cuisine, la classification culinaire s’intéresse au goût, à la texture et aux usages. Un « légume » culinaire est souvent associé à des plats salés, parfois cuit, avec une structure qui supporte mijotage, grillade ou rôtissage. La tomate, acidulée et charnue, s’y prête parfaitement, d’où son rang de « légume » dans les recettes et dans le discours nutritionnel du quotidien. Le jambon-beurre n’appelle pas de quartiers d’orange, mais une rondelle de tomate oui : l’usage est roi.

La preuve par l’épicerie : une passata Mutti sublime les sauces, le ketchup Heinz se marie aux frites, la ratatouille Cassegrain rend service les soirs pressés, et une boîte de maïs Bonduelle complète la salade. Associée à des pâtes Panzani, la tomate devient la base d’un plat chaud, salé, souvent enrichi d’herbes et d’huile d’olive. Cette trajectoire culinaire l’ancre dans le territoire des « légumes », sans contester son identité botanique.

Repères sensoriels et accords culinaires

Le goût umami des tomates, surtout cuites et concentrées, explique leurs mariages heureux avec parmesan, anchois, ail, basilic et huiles d’olive. Les variétés à chair dense (San Marzano, Roma) résistent à la cuisson, quand les tomates côtelées brillent crues. Des producteurs comme Savéol, Le Petit Producteur ou Les Jardins de Provence valorisent ces profils avec des récoltes à maturité.

À l’inverse, la sphère sucrée est dominée par des marques de desserts fruitiers comme Andros. La tomate s’y aventure peu, confirmant que la cuisine dicte une autre grille que la botanique. Et c’est très bien ainsi.

La prochaine étape consiste à comprendre comment l’histoire et la loi ont elles aussi façonné cette double identité.

La tomate est-elle un fruit ou un légume ? Histoire, droit et culture populaire

Originaire d’Amérique, la tomate s’implante en Europe au XVIe siècle. Longtemps, on la regarde de travers, parente de la belladone, avant qu’elle ne conquière potagers et cuisines méditerranéennes. Son ambiguïté s’illustre dans un arrêt célèbre : en 1893, l’affaire Nix v. Hedden voit la Cour suprême des États‑Unis décider que, pour les tarifs douaniers, la tomate doit être traitée comme un légume car consommée avec le plat principal et non en dessert. Le droit a suivi l’usage commun, pas la biologie.

Cette distinction a eu des répercussions commerciales et culturelles durables. En Europe, la fiscalité et l’étiquetage privilégient aussi l’usage courant, tandis que la recherche agronomique reste fidèle au classement botanique. Une tension féconde qui encourage les sélectionneurs à innover : plus de 10 000 variétés sont répertoriées, du cœur de bœuf à la tomate cerise, de la noire de Crimée à l’Andine Cornue.

Sur le plan de la santé publique, la tomate est comptée dans les « 5 par jour » côté légumes. Une portion équivaut à une tomate moyenne ou environ 7 tomates cerise. L’idée est de varier les couleurs et les familles pour profiter d’un éventail de nutriments. Les filières de qualité – Savéol pour les serres responsables, Le Petit Producteur pour la transparence de l’origine, Les Jardins de Provence pour la saison – renforcent cette démarche.

Repères pédagogiques et portion

À l’école, l’exemple de la tomate sert à expliquer que « fruit » peut avoir deux sens. À la maison, garder une règle simple aide : crue en salade, cuite en sauce, la tomate compte dans la catégorie légumes pour l’équilibre du repas. Les ressources comme bienfaits et variétés de légumes éclairent la complémentarité des apports, au‑delà des familles botaniques.

En bref, l’histoire et le droit n’ont pas brouillé les cartes : ils ont éclairé des usages qui coexistent avec la science.

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Tomate ou légumineuse ? Clarification sur son identité botanique

La question « la tomate est‑elle une légumineuse ? » revient souvent. Réponse sans suspense : non. Les légumineuses appartiennent à la famille des Fabaceae et produisent des gousses (haricots, pois, lentilles, fèves, cacahuètes). Leur fruit sec s’ouvre pour libérer les graines, avec une composition nutritionnelle plus riche en protéines et en fibres. La tomate, elle, est une baie charnue de Solanacée, hydratante, acidulée, modérément sucrée, pauvre en protéines.

La confusion vient du mot « légume » employé au quotidien comme un fourre‑tout qui englobe racines, feuilles, tiges, fleurs et… fruits culinaires. Sur un même rayon, une boîte de pois chiches côtoie une boîte de tomates concassées, toutes deux perçues comme « légumes ». Des marques comme Cassegrain et Bonduelle proposent d’ailleurs ces produits côte à côte, ce qui, à l’œil, renforce l’amalgame. La biologie, elle, sépare clairement : gousse et protéines d’un côté, baie et lycopène de l’autre.

  • 🌿 Fabaceae : pois, haricots, lentilles, fèves, cacahuètes.
  • 🍅 Solanaceae : tomate, piment, poivron, aubergine.
  • 🥜 Gousse vs baie : sec protéiné vs charnu aqueux.
  • 🍽️ Usage culinaire : fausse piste – même rayon ≠ même famille.
  • 🧭 Rappel : fonction reproductive et type de fruit font foi.

Étude de cas express

Dans un atelier cuisine, un chef associe une sauce tomate épaisse (passata Mutti) à des boulettes et des spaghetti Panzani, puis prépare une salade de haricots blancs Bonduelle. À table, tout est « légumes ». En botanique, aucun doute : tomate = fruit, haricots = légumineuses. Autre exemple gustatif : antipasti « tomates séchées et artichauts » d’Italcarciofi. Tomate (fruit botanique), artichaut (fleur comestible) : deux mondes, une même assiette. La cuisine rapproche, la science classe, et chacun rend service.

Cette clarification ouvre sur un autre thème clé : comment la fleur devient fruit chez la tomate, et ce que cela change au jardin.

De la fleur au fruit : comment la tomate se forme et ce que cela change

La floraison lance tout. Après la pollinisation, l’ovaire de la fleur de tomate grossit, les tissus s’hydratent, les graines se forment. Des hormones végétales (auxines, gibbérellines) orchestrent l’induction du fruit. La chaleur et la lumière régulent la synthèse de pigments, dont le lycopène responsable du rouge. En serre éco‑conçue, des producteurs comme Savéol utilisent des bourdons pour optimiser la pollinisation et la lutte biologique intégrée pour limiter les intrants.

Au jardin, cette biologie se traduit en gestes : palisser pour soutenir la croissance, effeuiller modérément pour l’aération, arroser au pied pour préserver la fleur, pailler pour stabiliser l’humidité. Le relief de la fleur se lit ensuite dans la forme du fruit (tomates côtelées, cœur de bœuf). À maturité, la chair se sucre, l’acidité s’adoucit. Les savoureux équilibres crus/cuits dépendent de ces stades.

  • 🌸 Floraison : préserver les grappes, éviter les coups de chaud.
  • 🪴 Association : basilic, œillet d’Inde – voir associations au potager 🌼
  • 💧 Arrosage : régulier, plutôt le matin, paillage conseillé.
  • ✂️ Taille : limiter les gourmands selon les variétés.
  • 🧺 Récolte : en plusieurs passages – idées sur jardinières de récoltes 🎯

Pratiques gagnantes

Éviter le choc thermique (pas d’arrosage froid en plein soleil), surveiller les carences (noircissement apical = manque de calcium, irrégularité hydrique), mulcher pour limiter l’éclatement des fruits. Producteurs artisanaux comme Les Jardins de Provence valorisent les récoltes à juste maturité, tandis que des réseaux tels que Le Petit Producteur garantissent l’origine et la saisonnalité. Trouver l’équilibre entre vigueur végétative et charge en fruits reste la clé d’une récolte généreuse.

Quand on sait lire la fleur, on comprend le fruit ; quand on comprend le fruit, on cuisine mieux.

Nutrition et santé : que gagne‑t‑on à manger des tomates ?

La tomate est hydratante, source de vitamine C, de potassium et de lycopène, un caroténoïde antioxydant étudié pour ses effets protecteurs. Bonne nouvelle : la cuisson et la transformation (coulis, concentré) augmentent la biodisponibilité du lycopène, surtout en présence d’un corps gras (huile d’olive). Une passata Mutti dans une sauce aux spaghetti Panzani, arrosée d’un filet d’huile, maximise cet effet. En revanche, les sauces prêtes à l’emploi peuvent être plus salées ou sucrées ; lire l’étiquette d’un ketchup Heinz garde tout son sens.

Dans une semaine équilibrée, la tomate apporte variété et couleur. Les conserves Bonduelle ou Cassegrain dépannent sans sacrifier les fibres, tandis que les récoltes de saison (Savéol, Le Petit Producteur) offrent des textures et arômes supérieurs. Dans l’univers sucré, des marques comme Andros illustrent l’autre versant des fruits (compotes, confitures), ce qui aide à distinguer l’usage culinaire de l’identité botanique.

  • 🍅 Atouts : vitamine C, lycopène, faible densité énergétique.
  • 🫒 Astuce : associer à l’huile d’olive pour mieux absorber le lycopène.
  • 🔥 Cuisson : sauce, soupe, rôtis – bénéfice antioxydant accru.
  • 🧂 Vigilance : surveiller sel et sucre des produits transformés.
  • 🥗 Idées : jardinière à l’ancienne ou curry maison pour varier les apports ✨

Panier malin

Choisir des variétés à peau ferme pour les salades et des tomates « sauce » (San Marzano) pour les cuissons. Pour l’apéro, antipasti « tomates séchées & artichauts » d’Italcarciofi apportent du caractère. Pour les jours pressés, ratatouille Cassegrain + céréale complète = repas express. Et quand la saison bat son plein, cuisiner en grande quantité puis stériliser ou congeler en coulis est un réflexe gagnant.

La tomate coche ainsi la case plaisir et la case santé, avec un mode d’emploi limpide.

Choisir, conserver et cultiver : saisonnalité et astuces de pro

La qualité commence par la saison. En climat tempéré, la tomate atteint son sommet l’été, quand la lumière et la chaleur régulière favorisent sucre et arômes. Des calendriers comme les légumes de saison 2025 aident à planifier achats et semis. En dehors de la pleine saison, préférer des producteurs engagés (serres raisonnées Savéol) ou des circuits courts (Le Petit Producteur), et miser sur les variétés adaptées (grappes pour le goût, prunes pour la cuisson).

Côté conservation, éviter le réfrigérateur pour les tomates mûres : le froid altère texture et parfum. À température ambiante, loin du soleil direct, elles se tiennent quelques jours. Les tomates très mûres finissent en soupe, coulis ou sauce, pour éviter le gaspillage. Au jardin, paillage, arrosages réguliers et rotation des cultures limitent maladies et stress hydrique. Un palissage simple améliore l’ensoleillement des grappes.

  • 🛒 À l’achat : peau tendue, parfum, pédoncule vert.
  • 🏡 Conserver : pièce fraîche, pas de frigo si possible.
  • 👩‍🌾 Planter : après les gelées, en sol riche et drainé.
  • 🌼 Associer : basilic, œillet – voir associations potagères.
  • 🍽️ Transformer : rôties, confit, coulis – idées de récoltes en cuisine 🧑‍🍳

En pratique, version jardin partagé

Dans un jardin urbain, un binôme répartit les tâches : plantation profonde, paillage de lin, arrosage goutte‑à‑goutte, taille légère des gourmands, ombrage léger lors des canicules. Les premières grappes servent en salades, les suivantes en bocaux. Les plants « cœur de bœuf » rejoignent la table en carpaccio, les San Marzano passent en coulis. En complément, des tomates cerise alimentent les lunchs. L’expérience montre qu’anticiper les pics de maturité et cuisiner en batch est la meilleure assurance anti‑gaspillage.

Bien choisir, bien conserver, bien cultiver : trois leviers pour une tomate au sommet de son art.

Autres cas qui sèment le doute : avocat, courgette, maïs, pois, piment

La tomate n’est pas seule à brouiller les pistes. L’avocat est un fruit botanique gras apprécié comme « légume » en salade ; la courgette et le concombre sont des fruits culinaires savourés salés ; le maïs est un grain (caryopse) classé en « légumes » dans l’assiette ; les pois verts sont des graines de légumineuses consommées comme légumes ; l’aubergine et le poivron sont des fruits botaniques. Pour respecter les mots, il faut distinguer la fonction biologique de l’usage culinaire.

Un repère simple : si cela vient d’une fleur et contient des graines, c’est un fruit au sens botanique. Le reste (racines, feuilles, tiges, fleurs comestibles) tombe dans la grande famille des « légumes » culinaires. Des fiches pratiques comme avocat : fruit ou légume ? aident à clarifier, tout comme des rappels généralistes sur les fruits et légumes. Côté inspiration gustative, rarement on sert un dessert aux tomates ; la norme culinaire l’emporte.

  • 🥑 Avocat : fruit botanique, usage salé – très gras « bon ».
  • 🥒 Courgette/concombre : fruits botaniques, stars des salades.
  • 🌽 Maïs : grain (caryopse), côté « légume » en cuisine.
  • 🟢 Pois : légumineuses, mais servis comme légumes.
  • 🌶️ Piment/poivron : fruits botaniques au tempérament salé.

Grand récapitulatif pratique

Pour cuisiner, le dictionnaire utile est celui du goût et de l’usage. Pour jardiner et comprendre la plante, c’est la botanique qui prime. Et pour commercer, le droit se réfère aux habitudes. Au croisement de ces mondes, la tomate reste un cas d’école : fruit botanique, légume culinaire, légume juridique (au besoin). Les antipasti à base de tomates séchées d’Italcarciofi et la ratatouille Cassegrain illustrent ce pont entre science et cuisine, avec le plaisir en fil conducteur.

🥑 Produit 🧪 Botanique 🍽️ Cuisine 💬 Mémo
Tomate 🍅 Fruit (baie) Légume Baie charnue, plats salés
Avocat 🥑 Fruit Légume Gras, salades
Courgette 🥒 Fruit Légume Cucurbitacée
Pois 🟢 Légumineuse Légume Graines en gousse
Maïs 🌽 Grain (caryopse) Légume Entre céréale et légume

Une règle d’or : on cuisine avec le palais, on comprend avec la science, on achète avec le bon sens.

Pourquoi la tomate fait consensus dans les « 5 par jour » malgré la confusion

Les recommandations nutritionnelles s’adressent d’abord au public. Pour favoriser la consommation, la tomate s’intègre logiquement dans la catégorie « légumes » du 5 par jour, aux côtés des carottes, courgettes et salades. L’objectif est de multiplier les portions végétales quotidiennes, peu importe les subtilités botaniques. La portion type retient des repères concrets : une tomate moyenne ou 7 tomates cerise. Cette simplicité fonctionne au quotidien, en particulier pour les familles et la restauration collective.

Des outils pédagogiques proposent des itinéraires culinaires variés : crudités, plats mijotés, versions rôties. Les menus hebdomadaires alternent produit frais, surgelé, et conserve de qualité (par exemple des concassées signées Mutti ou des préparations de légumes Bonduelle), afin d’assurer une présence de légumes quels que soient le budget et la saison. Des ressources pratiques comme repas équilibrés à base de lasagnes de légumes illustrent comment intégrer la tomate sans effort.

  • 🥄 Portion : 1 tomate moyenne ou 7 cerises ≈ 1 portion.
  • 🧭 Variété : jouer sur couleurs et textures.
  • 🛒 Mix formats : frais + conserve + surgelé de qualité.
  • 👨‍👩‍👧 Accessibilité : recettes simples, budget maîtrisé.
  • 📚 Ressources : repères nutritionnels accessibles à tous ✅

Impact concret dans l’assiette

Sur une semaine type, on retrouve la tomate crue (salade), mijotée (sauce), rôtie (tartine chaude), mixée (soupe). La répétition n’est pas un problème si les associations varient. Et quand la saison bat son plein, les marques engagées (Le Petit Producteur, Savéol) facilitent l’achat de produits à maturité optimale. Le message reste limpide : au service du plaisir et de la santé, la tomate coche les bonnes cases, quelle que soit l’étiquette scientifique.

Cette lisibilité explique son succès auprès du grand public et des professionnels de santé.

La tomate dans l’économie et la culture : du potager aux marques iconiques

La tomate inspire une filière entière. Sous forme brute, elle valorise les terroirs ; transformée, elle nourrit des marques qui ont bâti leur notoriété : passata et polpa Mutti, ketchup Heinz, légumes cuisinés Cassegrain, conserves Bonduelle. Le binôme pâtes Panzani + sauce tomate règne sur les placards depuis des décennies, preuve que l’usage culinaire façonne la perception. Côté frais, Savéol ou Les Jardins de Provence portent la qualité de récoltes régulières, et Le Petit Producteur raconte l’histoire de l’origine, utile pour créer du lien entre consommateurs et champs.

À table, la tomate est un trait d’union culturel : pizza napolitaine, baguette jambon‑tomate, salade niçoise. En apéritif, les antipasti à la tomate séchée d’Italcarciofi rencontrent le succès ; en dessert, elle reste une exception qui rend hommage à sa nature botanique de fruit sans contredire son âme culinaire de légume. Cette plasticité nourrit son aura, de la street‑food aux restaurants étoilés.

  • 🏷️ Filière fraîche : maturité, transport, diversité variétale.
  • 🏭 Filière transformée : extraction, concentration, sécurité alimentaire.
  • 🍕 Icônes : pizza, pâtes, ratatouille, gazpacho.
  • 🌍 Identité : locale et globale à la fois.
  • 🔁 Rôle : passerelle entre botanique, cuisine et économie.

Enjeux actuels

Entre adaptation climatique, attentes environnementales et innovations variétales, la tomate reste un marqueur de savoir‑faire. Les investissements dans la lutte biologique, l’irrigation économe et la valorisation des surplus en coulis sont devenus des standards. La force de la tomate ? Avoir su s’installer dans nos habitudes, qu’on la pense fruit ou légume, sans perdre son pouvoir de régaler.

Quelle que soit l’étiquette, l’essentiel est dans l’assiette.

Questions fréquentes

La Cour suprême a‑t‑elle vraiment décidé que la tomate était un légume ?
Oui. En 1893, dans l’affaire Nix v. Hedden, la Cour suprême des États‑Unis a classé la tomate comme légume au sens douanier, car consommée avec le plat principal. Sur le plan botanique, elle reste un fruit.

La tomate compte‑t‑elle dans les « 5 par jour » et quelle portion viser ?
Oui. Une portion correspond à une tomate moyenne ou environ sept tomates cerise. Varier les préparations (crue, cuite, rôtie) optimise les apports.

Faut‑il mettre les tomates au réfrigérateur ?
Éviter si elles sont mûres : le froid altère texture et arômes. Les garder à température ambiante et à l’abri du soleil. En cas de canicule, un passage court au frais peut dépanner.

Les tomates vertes sont‑elles toxiques ?
Elles contiennent plus de solanine. Cuites (chutney, beignets), elles sont généralement bien tolérées. Éviter la consommation crue en grande quantité.

Le ketchup est‑il une bonne source de tomate ?
Il apporte du lycopène, mais aussi sel et sucre. À consommer en condiment. Les coulis et concassées nature (ex. passata Mutti) sont de meilleures bases culinaires.

Fruit dans les livres, légume dans nos plats : la tomate n’a pas besoin de choisir pour être irrésistible. 🔴✨

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Camille

Âgé de 33 ans et passionné par le monde végétal, je travaille chaque jour en tant qu’horticulteur pour cultiver des plantes saines et fleuries. J’aime transmettre mon savoir-faire et contribuer à embellir notre environnement.

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