16 septembre 2025

Recette far breton de grand-mère avec l’astuce pour qu’il soit parfaitement moelleux

découvrez la véritable recette du far breton de grand-mère, facile à réaliser, avec une astuce infaillible pour obtenir un dessert parfaitement moelleux et savoureux à chaque essai.

Moelleux, doré et parfumé, le far breton de grand-mère a ce pouvoir de réenchanter un goûter familial autant qu’un grand dîner. Dans les cuisines d’aujourd’hui, il s’épanouit encore grâce à une astuce simple et imparable : un repos de pâte bien géré et une cuisson maîtrisée. La texture, entre flan et clafoutis, se joue au degré près et au choix de produits justes. Lait entier, beurre demi-sel, pruneaux bien charnus : tout compte.

La Bretagne a façonné ce dessert‑repère, mais chaque foyer possède sa signature. Certains aiment un dessus bien brun, d’autres préfèrent une mie très fondante. Pour harmoniser tout cela, cette méthode détaille les gestes, les temps clés et les choix d’ingrédients qui font la différence. En filigrane, quelques repères pratiques pour 2025 : fours plus précis, ingrédients mieux tracés, et un soin particulier accordé aux textures. Et si ce classique devenait l’une des recettes les plus fiables de votre carnet, à ressortir chaque fois qu’une douceur réconfortante s’impose ?

Recette far breton de grand-mère avec l’astuce pour qu’il soit parfaitement moelleux

Le secret d’un far tendre se construit dès la mise en place. Avant d’allumer le four, prévoir des ingrédients de qualité et une pâte souple qui aura le temps de s’homogénéiser. La combinaison gagnante repose sur lait entier tiédi, repos d’au moins 1 heure et pruneaux bien répartis dans un plat généreusement beurré. Voici la vue d’ensemble pour un résultat régulier et fondant.

Éléments 🍮 Détails ✅
Ingrédients 🧺 250 g de farine (Francine ou Moulin de Viron), 200 g de sucre (Beghin Say), 4 œufs, 1 L de lait entier (Paysan Breton ou La Laitière), 450 g de pruneaux dénoyautés, 40 g de beurre demi-sel (Le Gall), 1 pincée de sel, 2 c. à s. de rhum (facultatif)
Durée de préparation ⏱️ 15 min de mise en place + 1 h de repos de pâte + 45–50 min de cuisson à 180°C
Nombre de personnes 🍽️ 6 à 8 parts, plat de 28–30 cm (céramique ou fonte émaillée)

Étapes détaillées pour une texture moelleuse garantie

Se lancer avec une méthode claire permet d’obtenir une structure régulière sans grumeaux ni excès de cuisson. Le lait légèrement tiède favorise une pâte fluide et l’enrobage des œufs ; le repos détend l’appareil et assure une cuisson plus uniforme.

  1. 🥣 Mélanger les secs : tamiser 250 g de farine (Francine ou Moulin de Viron), ajouter 200 g de sucre (Beghin Say) et 1 pincée de sel.
  2. 🥚 Incorporer les œufs : ajouter 4 œufs battus en fouettant doucement pour éviter l’air excessif.
  3. 🥛 Délayer au lait tiède : verser progressivement 1 L de lait entier (Paysan Breton ou La Laitière) tiédi à env. 40–45°C pour obtenir une pâte lisse, type pâte à crêpes.
  4. 🌬️ Astuce moelleux : couvrir et laisser reposer 1 h à température ambiante (ou 30 min à 20–22°C puis 30 min au frais).
  5. 🧈 Préparer le plat : beurrer largement (beurre demi-sel Le Gall) et, optionnel, poudrer d’une fine pellicule de semoule Tipiak pour une croûte délicate.
  6. 🍇 Pruneaux : disposer 450 g de pruneaux dénoyautés au fond ; possible de les tremper 20 min dans un peu de rhum ou de thé chaud.
  7. 🔥 Cuisson : verser la pâte, enfourner 45–50 min à 180°C (chaleur statique). Le dessus doit dorer sans brûnir.
  8. 🔪 Contrôle : lame de couteau au centre = quasi propre, légèrement humide. Laisser tiédir avant de découper.

Choix d’ingrédients et marques utiles

Pour un rendu franc et lacté, privilégier un lait entier de ferme ou des laits reconnus (Paysan Breton, La Laitière), et un beurre demi-sel au sel fin (Le Gall). Les farines Francine ou Moulin de Viron assurent une pâte régulière ; le sucre Beghin Say donne une fusion propre. En finition, une cuillère de crème liquide (Elle & Vire ou Bridélice) dans le lait tiédi apporte rondeur.

  • 🍫 Option parfumée : vanille naturelle ou zeste de citron râpé.
  • 🍯 Astuce dorure : saupoudrer légèrement de sucre avant four pour une pellicule caramélisée.
  • 🧇 Service gourmand : miettes croustillantes de Loc Maria Biscuits (gavottes) au moment de servir.

Le duo repos + cuisson stable est la signature d’un far moelleux qui se tient, avec une mie tremblotante juste ce qu’il faut.

Cuisson maîtrisée du far breton : température, moule et gestes qui changent tout

La cuisson concentre les arômes et fige la texture. Un four bien préchauffé, un plat adapté et une gestion de la chaleur évitent la ligne caoutchouteuse que l’on redoute parfois. Le far aime la stabilité : une température à 180°C et une légère inertie thermique grâce à un plat en céramique ou en fonte émaillée assurent une prise uniforme.

Matériel et réglages efficaces

Un moule trop fin accentue les écarts de cuisson. Un plat épais, lui, stocke la chaleur et la diffuse lentement. L’épaisseur de pâte recommandée tourne autour de 3 à 4 cm pour un far bien moelleux.

  • 🥘 Plat idéal : céramique ou fonte émaillée de 28–30 cm, bords beurrés pour la remontée de pâte.
  • 🌡️ Chaleur statique : priorité à 180°C pour éviter le dessèchement en convection trop agressive.
  • 🧈 Beurrage franc : 10–15 g de beurre demi-sel sur toutes les parois, plus une noisette au centre.
  • 💧 Hydratation : lait entier + repos = structure soyeuse qui ne « tire » pas au refroidissement.

Signes de cuisson juste et corrections

Le far n’a pas besoin d’un bombé spectaculaire. Un dessus brun-doré, une vibration centrale légère et la lame qui ressort presque sèche sont les marqueurs à rechercher. Si le haut colore trop vite, couvrir d’une feuille de papier cuisson en fin de parcours.

  • 🕒 Trop pâle ? Prolonger par 5 à 8 min, surveiller la bordure.
  • 🔥 Trop coloré ? Baisser à 170°C pour les 10 dernières minutes.
  • 💤 Astuce moelleux clé : repos de pâte 1 h minimum, c’est non négociable pour une mie tendre.
  • 🍇 Pruneaux qui flottent ? Les déposer sur le plat beurré avant de verser la pâte pour les « coller » légèrement.

Erreurs courantes à éviter

Un mélange trop battu incorpore de l’air et crée des bulles puis des cavités. Une pâte froide sur un plat glacé ralentit la prise et complique la remontée homogène.

  • 🚫 Fouetter violemment la pâte ❌
  • 🚫 Cuire en chaleur tournante forte ❌
  • 🚫 Ouvrir le four à répétition ❌
  • 🚫 Couper le far encore brûlant ❌ (attendre 20–30 min)

Avec la régularité du four moderne et un moule épais, le far trouve sa juste consistance au cœur, presque tremblante, gage de fondant.

Surveiller les cinq dernières minutes au plus près permet d’ajuster au besoin : une attention payante pour une texture « coussin » à chaque fournée.

Origine du far breton et secrets de familles : une tradition vivante

Né d’un quotidien frugal, le far a voyagé des tables paysannes aux fêtes de village, puis aux cartes des bistrots. Son nom vient du latin far (blé), rappelant des préparations épaisses à base de céréales. L’ajout de sucre, de lait et de pruneaux s’est imposé avec la disponibilité croissante des produits laitiers et la popularité des fruits secs chez les marins, appréciés pour leur longue conservation.

Repères culturels et transmission

La gourmandise du far puise dans les gestes répétés de générations en générations. Dans nombre de foyers bretons, la fiche « far » est maculée de beurre et de notes sur la cuisson préférée de chacun. Cette cuisine d’ancrage, revisitable, s’inscrit en 2025 dans un mouvement de retour à des desserts simples, lisibles, au plus près des bons produits.

  • 📜 Héritage : recettes notées dans des cahiers familiaux, ajustées au four de la maison.
  • ⚓ Pruneaux : compagnons des traversées, riches en fibres et minéraux.
  • 🏡 Convivialité : un plat unique à poser au centre, qui réunit sans protocole.
  • 🧂 Beurre demi-sel : signature bretonne, équilibre le sucre et rehausse le lait.

Produits et terroirs mis à l’honneur

Choisir des marques ancrées dans la tradition laitière réhausse le profil gustatif : un beurre Le Gall ou Paysan Breton, un lait entier de ferme, une crème Elle & Vire ou Bridélice pour un caramel au beurre salé maison. Pour la farine, des références comme Francine ou Moulin de Viron garantissent une granulométrie régulière, primordiale pour une pâte sans grumeaux.

  • 🥛 Laits entiers : structure crémeuse et saveur nette.
  • 🧈 Beurre demi-sel : pointe saline qui exalte la vanille et le sucre.
  • 🌾 Farines stables : hydratation homogène, évite les poches sèches.
  • 🍪 Finition : éclats de Loc Maria Biscuits pour un contraste croustillant à table.

L’histoire du far rappelle que les recettes populaires portent des enjeux sensoriels actuels : lisibilité, saisonnalité (far aux pommes l’hiver, nature à la belle saison) et convivialité immédiate.

Cette mémoire culinaire vivante fait du far un dessert de lien : chacun y imprime sa touche, sans jamais trahir l’esprit d’origine.

Variantes du far breton et adaptations modernes sans trahir la tradition

La base farine–œufs–lait autorise des variations subtiles, du far aux pommes à la version chocolatée, en passant par un far nature nappé de caramel au beurre salé. Les ajustements doivent garder l’esprit moelleux : hydratation équivalente, repos respecté, cuisson surveillée.

Variante ✨ Adaptations clés 🧪 Conseils de texture 🧠
Far aux pommes 🍎 Remplacer les pruneaux par 2–3 pommes en dés, revenues 5 min au beurre Bien éponger pour éviter l’excès d’eau ; garder repos 1 h
Far au chocolat 🍫 Ajouter 50 g de cacao tamisé et 30 g de sucre en plus Cuire 5 min de plus si le dessus reste pâle
Far nature + caramel 🍯 Omettre les fruits, napper d’un caramel au beurre salé (beurre Paysan Breton + crème Elle & Vire ou Bridélice) Verser le caramel tiède pour ne pas « percer » la mie
Raisins au rhum 🍇 Raisins secs trempés 30 min dans rhum ou thé Égoutter et fariner légèrement pour une bonne tenue

Personnaliser sans déséquilibrer

Le far tolère bien les ajouts tant que le ratio liquide/solide reste cohérent. Des fruits très juteux exigent un passage à la poêle pour évaporer l’excès d’eau ; un cacao non sucré réclame un supplément de sucre.

  • 🍋 Zeste d’agrumes : parfume sans modifier la structure.
  • 🧂 Sel : laisser la main au beurre demi-sel, inutile d’en rajouter.
  • 🍶 Lait + un nuage de crème (Elle & Vire) : plus de rondeur, même cuisson.
  • 🍪 Décor minute : gavottes Loc Maria Biscuits émiettées juste avant service.

Cuisson en deux temps (option avancée)

Pour une surface bien dorée et un cœur crémeux, démarrer à 190°C pendant 10 min, puis abaisser à 175–180°C jusqu’à la fin. Cette stratégie offre une croute délicate sans compromettre la souplesse centrale.

Quelles que soient les variantes, l’objectif demeure : préserver le balancier entre onctuosité et tenue, l’ADN du far de grand-mère.

Dégustation, conservation et accords : sublimer votre far breton maison

Le far se savoure tiède pour une sensation fondante, ou froid pour une découpe nette. À table, le contraste entre la surface dorée et la mie satinée gagne à être mis en scène avec des accompagnements discrets mais justes.

Service et mise en valeur

Pour garder l’intégrité de la texture, patienter 20–30 minutes après la sortie du four. La découpe se fait avec une lame fine et chaude, essuyée entre chaque part. Le dressage reste simple : l’assiette doit souligner la générosité du dessert, non la masquer.

  • 🍏 Tiède avec quelques lamelles de pomme crue citronnée.
  • 🍯 Filet de caramel au beurre salé maison (beurre Le Gall, crème Bridélice).
  • 🍦 Boule de glace vanille ou crème épaisse fouettée (Elle & Vire), sucre glace Beghin Say.
  • 🥂 Boisson : cidre brut breton, thé noir ou café filtre doux.

Conservation et réchauffage

Au réfrigérateur, dans un récipient hermétique, le far se garde jusqu’à 3 jours. Le réchauffage au four à 150°C pendant 8–10 min lui redonne sa souplesse ; éviter le micro-ondes qui déstructure parfois la mie. Pour la congélation, privilégier des parts individuelles bien filmées.

  • 📦 Refroidir complètement avant de couvrir pour éviter la condensation.
  • 🥄 Réchauffer au four doux, plat légèrement couvert.
  • 🧊 Congélation possible 1 mois, décongélation au réfrigérateur.
  • 🍪 Textures : ajouter au service un croustillant (gavottes Loc Maria Biscuits) si réchauffé.

Petits plus gourmands et idées d’assiettes

Le far aime la compagnie des fruits à noyau (mirabelles, abricots poêlés) et des notes lactées. En verrine, un cube de far surmonté d’une crème fouettée (La Laitière ou Elle & Vire) et d’un éclat de caramel offre une bouchée signature. Pour un brunch, le far froid se marie à une salade de poires à la vanille.

  • 🍐 Poires poêlées minute, éclats de noisettes.
  • 🍫 Copeaux de chocolat noir 70 % sur far nature chaud.
  • 🌿 Poudre de vanille ou cannelle légère, selon la saison.
  • 🥛 Sauce anglaise rapide avec lait entier Paysan Breton.

Maîtrisé en texture et bien servi, le far devient un dessert « signature » qui traverse les tables et les saisons sans jamais lasser.

Comment éviter les grumeaux dans la pâte du far breton ?

Commencer par mélanger farine + sucre + sel puis incorporer les œufs avant d’ajouter le lait tiède en filet tout en fouettant. Tamiser la farine (Francine, Moulin de Viron) et respecter le repos d’1 h pour hydrater l’ensemble. Si besoin, passer rapidement au mixeur plongeant, sans incorporer d’air.

Faut-il faire tremper les pruneaux avant cuisson ?

Le trempage est conseillé 20–30 min dans du thé chaud ou un peu de rhum pour regonfler les fruits et les attendrir. Égoutter, puis les déposer au fond du plat beurré afin qu’ils adhèrent et se répartissent bien dans la mie.

Peut-on remplacer le lait entier par un lait végétal ?

Le lait entier apporte une onctuosité difficile à égaler. Un lait d’amande ou d’avoine fonctionne, mais la texture sera moins crémeuse. Dans ce cas, ajouter 50–100 ml de crème (Elle & Vire ou Bridélice) si l’on tolère les produits laitiers, ou épaissir légèrement avec une cuisson plus douce et plus longue.

Comment obtenir un dessus doré sans dessécher le far ?

Saupoudrer légèrement de sucre (Beghin Say) avant d’enfourner et cuire à 180°C. Si nécessaire, finir 3–5 min sous gril à distance, en surveillant de près. Un plat épais et un beurrage franc protègent la mie.

Le far breton se démoule-t-il ou se sert-il au plat ?

Traditionnellement, il se sert au plat et se découpe en carrés. Un démoulage est possible en beurrant et en chemisant finement (semoule Tipiak) ; laisser tiédir pour qu’il se tienne avant de retourner sur un plat.

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Theo

Passionné par la cuisine depuis l’enfance, j’ai 36 ans et je travaille en tant que cuisinier. J’aime revisiter les plats traditionnels et partager mon univers culinaire avec les autres.

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